mardi 31 janvier 2012

DARK SUN: DEATH MARK


Dark Sun: Death Mark de Robert J. Shwalb est le dernier opus publié chez Wizards dans l’univers d’Athas. Les deux romans précédents étaient plutôt moyens et pas très audacieux. Death Mark est tout le contraire et l’histoire vient enrichir la région de Tyr qu’on avait négligé les dernières années.

Nous sommes après la révolution qui détrôna le Roi Kalak et Tyr est désormais une cité libre. Certains sont très heureux mais, sans esclaves, qui va travailler pour faire rouler l’économie? Touts les yeux sont sur les mines de fer de cette ancienne puissante Cité État. Les maisons marchandes sont entrain de magouiller pour reprendre le pouvoir alors que le roi Hamanu de Urik rallie ses armés afin d’envahir Tyr et saisir ses ressources. Plusieurs joueurs interviendront dans cette aventure aux proportions épiques.

L’auteur maîtrise très bien la politique de Dark Sun et j’ai bien aimé qu’il focus sur les dynasties marchandes d’Athas et de Tyr. Ce sont elles qui tirent les ficelles et qui ont les ressources pour sauver ou non la Citée.

Le livre est bien écrit et l’auteur connaît son sujet car il est l’un des designers derrière le nouveau sourcebook de Dark Sun. Par contre, je trouve que ce livre contient énormément de personnages et la fin est décevante. L’auteur tisse une toile énorme qui se termine trop rapidement. Cette histoire aurait mérité, à mon avis, une trilogie.

Ce roman est excellent mais je le recommande seulement aux fans de Dark Sun. De par sa politique et ses nombreuses références aux événements passés, il est nécessaire de posséder une connaissance de base pour l’apprécier à sa juste valeur.

Un solide 8/10

vendredi 20 janvier 2012

MARVEL SUPER HEROES RPG


Je suis un grand fan des univers de bande dessinés – Hulk, Iron Man, Cap America, Thor, X-Men, Batman, Superman, etc. Je n’ai jamais assez de ces personnages dans n’importe quel format – cinéma, les romans, la télévision, bande dessinés, ou jeux de rôle. Marvel et DC sont deux mondes riches et fascinant à explorer et les RPGs s’y prêtent à merveille!

Ces univers ont leurs propres histoires détaillées où vous pouvez choisir d’y jouer dans un monde générique ou un cadre historique spécifique (Seconde Guerre Mondial, Civil War, Futur ou même des Univers parallèles.) Ces mondes sont peuplés de centaines de personnages bien établis qui sont reconnaissables par la plupart des gens qui ne sont même pas familiers avec les bandes dessinées.

Aujourd’hui, j’aimerais vous parler d’un RPG qui occupe une place importante dans ma vie de gamer. Depuis les années 80, j’ai joué à des dizaines de RPGs, mais, à mon humble avis, l’un des meilleurs demeurent Marvel Super Heroes publié par TSR au début des années 80.


Désormais appelé le «Marvel Classique » est le tout premier système licencé par Marvel. TSR qui était, à l’époque, l’éditeur de D&D publièrent en 1984 le premier livre de règles, suivit de dizaines de modules, suppléments et set avancés. Au début des années 90, ils sortirent une mise à jour des règles, mais quelques temps après, Marvel et TSR se séparèrent pour des raisons pécuniaires.

La base de ce jeu repose sur l’un des meilleurs systèmes jamais conçus. Deux mots définissent ce jeu : Simplicité et Efficacité. Une seule table et 2d10 font des miracles! Les règles sont faciles et flexibles pour s’adapter à toutes situations. On laisse place à l’imagination et la narration. Les combats sont rapides et faciles à gérer pour les joueurs et le maître de jeux. Comme je l’ai mentionné précédemment, plusieurs sourcebooks furent publiés afin de raffiner les règles et ajouter des options pour les joueurs mais demeurèrent optionnels.

Nous sommes en 2012 et nous y jouons encore plusieurs fois chaque année! Ce système est fabuleux et le monde est plaisant d’y jouer. Même si l’univers de Marvel a bien changé depuis des décennies, nous adaptons facilement nos personnages, vilains et périodes de jeux. Les BD sont une ressource incroyable d’idées d’aventures, se qui fait que le Marvel Classique reste en vie. Il y a plusieurs sites web qu’y supportent encore le système et il est facile de trouver du matériel sur Ebay.

Au fil des ans, il y a eu deux autres tentatives de RPG Marvel mais ce fut de fulgurants échecs. Une nouvelle incarnation verra le jour en Février prochain (Marvel Heroic Roleplaying) Je ne suis pas un fan du système utilisé et j’ignore si le jeu connaîtra du succès, mais il semble avoir une volonté de supporter la franchise avec du matériel régulièrement. J’en ferai la critique en temps opportun.

Si vous êtes un fan de l’Univers de Marvel et de RPG, je vous encourage à vous procurez les règles de bases et de vous lancer. Ils sont disponibles gratuitement sur internet et libre de droits. Réunissiez quelques amis et en moins d’une heure vous serez prêts à vous lancer en bas du Baxter Building! Vous ne serez pas déçus. Un solide 10/10

mardi 10 janvier 2012

STAR WARS THE OLD REPUBLIC


Mes impressions de Star Wars: The Old Republic jusqu’à maintenant!

Le nouveau bébé de Bioware est un mmo basé sur l’univers de Star Wars qui est en-ligne depuis le 20 décembre 2011. Cette saga se déroule plus de 3 000 ans avant les films mais n’ayez craintes, peu de choses changent dans l’univers de Star Wars. La différence majeure de cette époque est qu’il y a un empire Sith. Il n’y a pas de « règle de deux » et donc, comme les Jedis, ils ont leurs planètes et leurs académies et ils ont faim!

Mon personnage principal est un Jedi Consular (un healer). J’ai eu le temps d’explorer l’univers jusqu’au 32IÈME niveau. Il y en a 50. J’ai lu les romans associés au jeu et je m’informe du développement de ce jeu depuis trois ans environ. Mes attentes étaient très élevées. Trop élevé! Ce mmo possède plusieurs belles qualités mais de nombreux défauts entachent l’expérience de jeu.

Je pense que la nature même de SWTOR sera une problématique à long terme. Le jeu possède de belles histoires de classes mais elles ne représentent environ que 10% des quêtes. L’illusion de grandeur n’y est tout simplement pas. On nous donne l’impression d’immenses planètes mais les zones à explorer sont très petites et limitées. Les quêtes sont trop linéaires se qui ne donne pas le goût de recommencer un long chemin fastidieux. 90% des quêtes sont l’habituel tuez X/ collectez X/ activez X. Bref, des missions de « grinding » de mmo. Je trouve également qu’il y a un manque de quêtes. Cela me rappel l’excellent DC Universe Online qui souffrait du même problème. Les quêtes sont excellentes mais on n’a pas vraiment le choix si l’on veut progresser d’une planète à l’autre.

Le jeu est facile et fortement orienté sur le soloing avec quelques zones héroïques. Très tôt dans votre aventure, un partenaire vous aidera à progresser avec les quêtes. Elles sont faciles et intuitives. On vous prend par la main tout le long. Le chemin (jusqu’à maintenant) est très linéaire. Bioware nous promettait une expérience personnel mais je trouve que les missions sont plutôt génériques.

Le PVP et les raids sont là pour satisfaire les fans du genre… pour un temps. Les formules standards de mmos sont là et les fans de World of Warcraft seront comblés puisque de nombreux concepts sont semblables. Par contre, même si l’univers est réparti sur plusieurs planètes, je n’ai pas l’illusion de grandeur qu’offre WoW. Le fait que les serveurs sont hautement instancés donne lieu à des endroits pratiquement abandonnés par la communauté.

Comme je l’ai dit, SWTOR possède aussi de belles qualités. Il est facile de passer plusieurs heures à monter le niveau de son personnage. Les graphiques sont correct mais ce n’ai pas un problème pour ma part. SWTOR va rouler sur toutes les machines de moins de 3 ans en ajustant quelques détails ici et là. La musique est de haute qualité et les personnages sont tous doublés de voix se qui le démarque des autres mmos sur le marché. Par contre, les guildes qui communiquent via skype ou teamspeak devront changer leurs habitudes ou passer à coté de la qualité no.1 du jeu.    

Ceci-dit, cela demeure un jeu de qualité produit par Bioware et c’est Star Wars! Le jeu vient avec un mois gratuit se qui vous laissera assez de temps pour vous forger une opinion. Vous devrez ensuite débourser 15$ chaque mois pour continuer d’y jouer. Je vais probablement consacrer 2 ou 3 mois dans le jeu et prendre une longue pause. L’avantage des mmos (s’il y en a) c’est qu’ils sont en constantes évolutions. J’avais dans l’idée de faire les huit classes mais je me contenterai probablement d’un personnages de chaque coté de la force.

Ma note à ce point-ci est un 7.5/10

lundi 9 janvier 2012

MORLANTE CRITIQUE


Morlante est le troisième roman de l’auteur québécois Stéphane Dompierre publié chez Coups de Tête. Il fait son entré dans la piraterie pour adultes avec cette aventure... beaucoup trop courte!

1701. Dans la cale d’un bateau anglais, Morlante poursuit tranquillement sa carrière d’écrivain. Mais on ne l’emploie pas pour son talent à raconter des histoires ou sa calligraphie soignée. Quand le bateau est la cible de pirates ou d’une armée ennemie, il range sa plume, sort ses machettes et rentre dans le tas. On ne marque pas son époque en écrivant des livres, mais en tranchant des gorges. Morlante, un road movie sanglant sur les eaux noires de la mer des Caraîbes.

Dompierre affirme que les livres de pirates manquent d’humour, de sexe et de violence, alors il s’est fait plaisir!

Je suis plutôt ambiguë face à ce livre. Premièrement, j’ai un gros problème avec le format du livre qu’on nous vends comme un roman d’aventures. Désolé, mais avec 42 chapitres s'étalant sur 145 pages seulement et en gros caractères, c’est une nouvelle! Il m’a fallu moins de deux heures pour le terminer. À 15$ je trouve que c’est du vol!

Sur le contenu, j’ai bien aimé l’humour noir de Dompierre, l’érotisme et la violence omniprésente. Les chapitres ont en moyenne 2 ou 3 pages et certains passages sont très bien réussis : « Il compte inviter à bord des femmes à l’œil fripon, à la cuisse légère et à la chatte odorante, dans le but avoué de s’offrir une mémorable nuit d’orgie. Regarder les putes danser sur les tables au son des tambours et des violons, choisir la plus perverse et l’asseoir sur sa queue, en baiser une autre et une autre encore, jusqu’à ce que ses jambes ne le portent plus, oui, voilà ce qui lui rendra sa bonne humeur. »Sympathique n’est-ce pas!?

Voici un autre extrait qui résume bien Morlante : « Couvert de sang, l’écrivain aux machettes émerge d’un tas de corps lourds et inanimés. La vision est impressionnante et l’effet de surprise joue en sa faveur. Il glisse entre les jambes des ennemis et enfonce ses lames dans ce qui s’offre à lui : ventres, couilles, côtes, anus ou tibias, et même les plus grands des colosses s’effondrent, le souffle coupé. Il les achève d’un geste précis, soit dans le cœur, soit dans la tête. Le sang gicle à chaque coup de lame et le sol poisseux est jonché d’entrailles et de membres humains. Morlante commence à peine à s’amuser. Méthodique, il s’occupe des plus dangereux, ceux armés de pistolets, heureusement imprécis lors des combats sur les navires, mais, tout de même, il reste prudent. Il leur tranche la gorge d’un geste leste, range une machette pour s’emparer de l’arme à feu et la décharger dans la tête de n’importe quel autre assaillant qui passe par là, semant le chaos et la terreur, entraînant les pirates dans la mort à une vitesse foudroyante. Déjà terminé? Il achève les rampants, essuie ses lames sur la cape d’un cadavre pas trop souillé, range ses machettes dans leurs étuis et en profite aussi pour se débarbouiller le visage. Il sort son calepin, de l’encre, sa plume, et prend quelques notes en sifflotant. C’est comme ça, l’inspiration, ça frappe à tout moment. Inutile de lutter. »

C’est très bon et nul doute que Dompierre sait bien écrire. Le problème c'est qu'il n’y a pas vraiment d’histoire. Ce sont des personnages qui tuent encore et encore (et je ne parle pas de réalisme car là on rigolerait un bon coup). Il y a des concepts intéressants mais très mal développés (ou pas du tout). Avoir trouvé ce livre à 16 ans, je serais probablement à l’extase, entrain de le relire une deuxième fois. C’est rapide, violent, drôle et plein de sexe. On nous lance en pleine gueule tout se que l’on a castré aux récits de pirates ces dernières années. Imaginez le premier acte d’Orange Mécanique, sur mer. Malheureusement, j’aurais aimé avoir une histoire avec cette décapitation surréaliste.  

Un essaie sympathique 7/10 

mardi 3 janvier 2012

TURF (HC) CRITIQUE


TURF (HC) est une série de crime noir et science-fiction en cinq numéros. Ce hardcover est paru en juillet 2011. C’est l’une de mes plus belles découvertes cette l’année! Un classique instantané que tous collectionneurs devraient se procurer sur le champ!

Par où débuter? À prime à bord, le duo derrière ce chef-d’œuvre est constitué de Jonathan Ross et Tommy Lee Edwards. Jonathan Ross est à la Grande Bretagne se que David Letterman est aux USA. Un présentateur populaire dont rien ne prédestinait à écrire une série pour Image Comics.

L’excellente préface de ce recueil (l’une des meilleurs que j’ai lu) est signée par Mark Millar;  un scénariste ayant pondu Kick Ass et Wanted. C’est lui qui proposa le dessinateur de Marvel 1985 à Ross pour illustrer Turf. C’est un petit monde car j’ai aussi découvert que la conjointe de Ross est le bras droit de Mattew Vaughn et co-scénariste de l’adaptation cinématographique de Kick Ass. C’est peut-être en côtoyant cette équipe qu’est venu l’idée à Ross de quitter la BBC et d’écrire cette série? Je l’ignore!

Décrire Turf est complexe. Si je vous disais qu’il y a des gangsters, des flics corrompus, des vampires, des aliens biomécaniques… vous me diriez « et puis quoi encore! »

« New York, 1929 : au cœur de la prohibition. Les gangs tombent comme un jeu de dominos alors que la mystérieuse famille Dragonmir se bat afin de diriger la ville et débuter le réveil de l’Ancien – un vampire gigantesque enterré sous les fondations du manoir familial. Mais une alliance inconcevable formée entre un dur à cuir Eddie Falco et un Alien conduit à une impasse inquiétante. En même temps, une jeune journaliste, un sale flic et un criminel d’Harlem essayent de survivre dans ce tourbillon, et bien intelligent celui qui pourra prédire qui gagnera la bataille. »

La richesse de cette œuvre est son réalisme (hein!?), sa déconstruction, et sa profondeur. Je dis souvent que l’on peut faire passer n’importe quoi si cela est bien raconté et intelligent. Il y a un gros travail de recherche de la part de Ross (un britannique) sur le New York des années 20: les gangs, les hôtels, les docks, les bars jazz, l’architecture, etc. Et comme le mentionne Millar dans sa préface (se moquant de lui-même) du texte… il y en a! Un style qui me rappel Alan Moore ou Frank Miller où chaque page est bourré de contenu. Contrairement à se qui se fait dans les comics, aujourd’hui, on en a pour notre argent!

En conclusion, si vous aimez les histoires de crimes bizarres, complexes et violentes se déroulant à l’époque de la prohibition, Turf est à lire absolument. Vous sentirez tout l’effort et l’originalité qu’ont injectés les deux artistes dans cet œuvre.  

Un sublime 9.5/10

Guillermo del Toro a dit de Turf : « Turf is unlike anything you’ve ever seen. A magnificent 5-course meal served in a single platter. Ruthless gangsters, leaping vampires, biomechanical aliens all converge in a turf war of cosmic scope. It’s not surprising to see a multicultural collision like this come out of Mr. Ross and Mr. Edwards’ brains, but what is shocking is that it works o well. Fast-paced, efficiently told and quite addictive!”

Le légendaire Neil GaimanBefore it came out, I think most of us had TURF pegged as a novelty. After all, Jonathan Ross is famous for many things, but writing comics isn’t one of them. We were wrong. It’s an audacious story excellently told that makes the most of the comics medium- in this case the art of Tommy Lee Edwards, a man up to the demands of gangster-vampire-alien-what-the-hell that Ross’s tale demands. Jonhathan Ross is not a novelty act at all. He’s here to stay.”

lundi 2 janvier 2012

UNDER THE CRIMSON SUN CRITIQUE


Dark Sun : Under the Crimson Sun: The Abyssal Plague par Keith R. A. DeCandido est le deuxième ouvrage de la “nouvelle” série de Dark Sun publié chez Wizards of the Coast. Il s’agit du premier livre que je lis entièrement sur ma nouvelle tablette.

L’aventure se déroule dans le monde aride et désertique d’Athas où les habitants sont prêts à tout pour survivre. Le roman est un stand-alone mais il fait partie d’un événement nommé « The Abyssal Plague » un fléau qui affecte tous les univers de D&D. Tharizdun, le dieu enchaîné a relâché le Voidharrow – un liquide constitué de sa volonté et du chaos des Abysses – dans l’univers. Ce liquide est un agent de transmission de pestilence. Lorsqu’un individu y est exposé, des difformités apparaissent et il se transforme en créature démoniaque.

Dans cette histoire, les gardiens d’une caravane tombent sur un homme mort en plein milieu du désert. Une porte s’ouvre sur les Abysses. Le Voidharrow s’en prend à l’un des compagnons et il se transformera en bête étrange et de forme inconnu.

Ce livre est bien meilleur que son prédécesseur: City Under the Sand. Il y a du bon développement de personnages (même s’ils sont trop nombreux) et plusieurs idées intéressantes. Cependant, je trouve que certaines de ces idées ne sont pas exploitées à fond. Par exemple, plusieurs chapitres nous parlent d’une carte, d’une chasse au trésor et d’une expédition qui s’organise. On s’attend à se que le filon prenne forme plus loin dans le roman mais il en est rien. L’aventure se déplace ensuite à Urik où l’on exploite un autre filon lié aux Gladiateurs. Encore une fois, on s’attend à beaucoup plus de dénouements et la fin m’a semblé un gros prétexte pour inclure les fameuses créatures créé par le Voidharrow. En fait, ma plus grosse déception de ce livre est la fin. Je n’ai vraiment pas l’impression que l’histoire devrait se terminer ainsi… à moins qu’il y ait une suite!


Le livre est bien écrit et il y a de nombreux concepts intéressants, mais je pense que le concept d’un fléau qui s’étend dans tous les univers de Wizards est inutile et gâche la sauce vers la fin. C’est un bon livre malgré tout et je le recommande à ceux qui aiment ce genre d’histoire post-apocalyptique.  

Une lecture sympathique 7.5/10